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L’amour de Dieu était avec moi dans la prison ténébreuse du diable-2


Mon cœur s’est apaisé et j’attendais silencieusement le prochain round de ce combat contre les démons. Mon refus de passer aux aveux avait beaucoup terni l’image du soi-disant expert. Il me tordit furieusement l’un de mes bras derrière le dos et tira l’autre derrière mon épaule, puis me menotta solidement les mains. Après moins d’une demi-heure, de grosses gouttes de sueur coulaient sur mon visage, m’empêchant d’ouvrir les yeux. Voyant que je n’allais toujours pas répondre à ses questions, il m’a jetée par terre, puis m’a soulevée par les menottes derrière mon dos. Mes bras ont immédiatement hurlé de douleur, comme s’ils avaient été cassés. J’avais tellement mal que je pouvais à peine respirer. Ensuite, il m’a jetée contre le mur et m’a forcée à rester debout contre le mur. La sueur brouillait ma vue. J’avais tellement mal que tout mon corps était couvert de sueur, même mes chaussures étaient trempées. J’avais toujours été frêle et, à ce moment-là, je me suis effondrée. Tout ce que je pouvais faire, c’était de haleter par la bouche. Le démon se tenait d’un côté et me regardait. Je ne savais pas ce qu’il voyait, peut-être craignait-il d’être incriminé si je mourais, il a rapidement attrapé une poignée de mouchoirs pour essuyer ma sueur et m’a donné un verre d’eau. Il le faisait toutes les demi-heures à peine. Je ne sais pas à quoi je ressemblais à ce moment-là. Je suppose que je devais être très effrayante, parce que je pouvais seulement haleter avec la bouche ouverte ; il semblait que j’avais perdu la capacité de respirer par le nez. Mes lèvres étaient sèches et fendillées et il me fallait employer toutes mes forces simplement pour respirer. J’ai senti que la mort se rapprochait de nouveau, peut-être que, cette fois, je mourrais vraiment. Mais à ce moment-là, le Saint-Esprit m’a éclairée. J’ai pensé à Luc, l’un des disciples de Jésus, et à son expérience d’être pendu vivant. Dans mon cœur, j’ai spontanément repris des forces et je répétais sans cesse la même chose pour me rappeler : « Luc est mort en étant pendu vivant. Moi aussi, je dois être Luc, je dois être Luc, être Luc… Dieu raffinera les hommes à moins d’un pouce de leur vie ; mais je suis trop faible, je suis incapable de témoigner à moins d’un pouce de ma vie et maintenant je viens à moins d’un pied de ma vie. Même si je meurs vraiment, j’obéis volontiers aux orchestrations et aux arrangements de Dieu, je désire être fidèle à Dieu jusqu’à la mort comme Luc. » Au moment où la douleur devenait insupportable et où j’étais sur le point de mourir, j’ai soudain entendu l’un des policiers diaboliques dire que plusieurs frères et sœurs qui croyaient en Dieu Tout-Puissant avaient été arrêtés. Dans mon cœur, j’ai été choquée : plusieurs autres frères et sœurs vont être torturés. Ils vont forcément être particulièrement durs pour les frères. Mon cœur était rempli d’inquiétude. Je priais silencieusement pour eux, priant Dieu de les protéger et de leur permettre de porter un témoignage victorieux devant Satan et de ne jamais trahir Dieu, car je ne voulais pas qu’un autre frère ou une autre sœur souffre comme moi. Peut-être ai-je été touchée par le Saint-Esprit ; je priais sans cesse et, plus je priais, plus j’étais inspirée. J’ai inconsciemment oublié ma douleur. Je savais très bien que c’étaient là les sages arrangements de Dieu ; Dieu était attentif à ma faiblesse et me guidait dans mes moments les plus douloureux. Cette nuit-là, je ne me souciais plus de la façon dont les méchants policiers me traitaient et je ne prêtais pas la moindre attention à leurs questions. Voyant ce qui se passait, les policiers diaboliques ont utilisé leurs poings pour me frapper sauvagement au visage, puis ils ont enroulé les cheveux de ma tempe autour de leurs doigts et me les ont arrachés. Mes oreilles étaient enflées à force d’être tordues, mon visage était méconnaissable, mes fesses et la partie supérieure de mes jambes avaient été écorchées lorsqu’ils m’avaient frappée avec un gros morceau de bois et mes orteils, eux aussi, étaient devenus noirs et bleus après avoir été écrasés avec un morceau de bois. Après m’avoir pendue avec les menottes pendant six heures, quand les policiers diaboliques ont ouvert les menottes, elles m’avaient ôté la chair sous le pouce gauche, il ne m’en restait plus qu’une mince couche avant l’os. Les menottes m’avaient aussi laissé les poignets couverts de vésicules jaunes et il n’était absolument pas possible de les remettre. À ce moment-là, une femme policière, apparemment de haut rang, est arrivée. Elle m’a regardée de haut en bas, puis leur a dit : « Vous ne pouvez plus la battre, elle est sur le point de mourir. »

Les policiers m’ont enfermée dans une chambre d’hôtel. Les rideaux de la chambre étaient fermés hermétiquement vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Quelqu’un a été affecté à la garde de la porte et aucun membre du personnel de service n’était autorisé à entrer, et personne n’était autorisé à voir les scènes de brutalité et de torture qu’ils me faisaient subir à l’intérieur. Ils m’ont interrogée à tour de rôle sans répit. Pendant cinq jours et cinq nuits, ils ne m’ont pas laissée dormir, ils ne m’ont pas laissée m’asseoir ou m’accroupir, et ils ne m’ont pas permis non plus de manger à satiété. Je ne pouvais que rester debout contre le mur. Un jour, un officier est venu m’interroger. Voyant que je l’ignorais, il s’est mis en colère et m’a envoyée sous la table avec un coup de pied. Ensuite, il m’a sortie et m’a frappée, ce qui a fait couler du sang du coin de ma bouche. Pour dissimuler sa sauvagerie, il a rapidement fermé la porte pour empêcher quiconque d’entrer. Puis il a arraché une poignée de mouchoirs et a essuyé mon sang, il a lavé mon visage avec de l’eau et a nettoyé le sang du sol. J’ai délibérément laissé du sang sur mon pull blanc. Quand je suis retournée au centre de détention, cependant, les policiers diaboliques ont dit aux autres prisonnières que le sang sur mes vêtements avait été laissé lors de ma certification à l’hôpital psychiatrique, et ils ont affirmé que c’est là que j’avais passé les derniers jours. Les blessures et le sang sur mon corps avaient été causés par les patients de l’hôpital psychiatrique — ils, les policiers, ne m’avaient pas touchée… Ces faits cruels m’ont montré la brutalité, la ruse insidieuse et l’inhumanité de la « police du peuple », et j’ai ressenti l’impuissance et le désespoir de ceux qui tombent entre ses mains. En même temps, j’ai acquis une profonde appréciation de la justice, la sainteté, l’éclat et la bonté de Dieu, et j’ai senti que tout ce qui vient de Dieu est amour, protection, éclairage, mesure, réconfort et soutien. Chaque fois que ma douleur était à son paroxysme, Dieu continuait toujours à m’éclairer et à me guider, augmentant ma foi et ma force, me permettant d’imiter l’esprit des saints martyrisés pour le Seigneur au fil des âges, me donnant le courage de défendre la vérité. Lorsque la sauvagerie des policiers diaboliques m’a laissée aux portes de la mort, Dieu m’a permis d’apprendre la nouvelle de l’arrestation d’autres frères et sœurs, Se servant de cela pour m’inciter à prier pour eux, de sorte que j’ai oublié ma douleur et, sans le savoir, j’ai surmonté les contraintes de la mort. Grâce au contrepoint du diabolique et perfide Satan, j’ai compris que seul Dieu est la vérité, le chemin et la vie, et que seul Dieu est le symbole de la plus haute autorité, de la justice et un symbole qui ne peut être vaincu ou envahi par les ténèbres ou toute force hostile. Seul Dieu règne sur tout et arrange tout, et Il utilise Sa grande puissance et Sa grande sagesse pour me guider dans chaque pas que je fais pour défaire le siège des légions de démons, pour vaincre la faiblesse de la chair et les contraintes de la mort, me permettant de survivre avec ténacité dans ce repaire ténébreux. En pensant à l’amour et au salut de Dieu, je me suis sentie très inspirée et j’ai décidé de combattre Satan jusqu’au bout. Même si je pourrissais en prison, je resterais ferme dans mon témoignage et je satisferais Dieu.

Un jour, de nombreux policiers diaboliques que je n’avais jamais rencontrés auparavant sont venus pour me voir et discuter de mon cas. Sans le vouloir, j’ai entendu le soi-disant expert dire : « De tous les interrogatoires que j’ai menés, je n’ai jamais été aussi dur avec personne comme avec cette stupide salope. Je l’ai pendue par les menottes pendant huit heures (c’était en fait six heures, mais il voulait se vanter, car il craignait que son supérieur ne dise qu’il était inutile) et malgré tout cela, elle n’a fait aucun aveu. » J’ai entendu une voix féminine dire : « Comment as-tu pu battre cette femme si durement ? Tu es brutal. » Il s’est avéré que parmi tous ceux qui avaient été arrêtés, j’avais le plus souffert. Pourquoi avais-je tant souffert ? Étais-je plus corrompue que les autres ? Cette souffrance était-elle ma punition par Dieu ? Peut-être qu’il y avait trop de corruption en moi et que j’avais déjà atteint le point où je devais être punie ? En y pensant, je ne pouvais retenir mes larmes. Je savais que je ne devais pas pleurer. Je ne pouvais pas laisser Satan voir mes larmes, s’il les voyait, il croirait que j’avais été vaincue. Pourtant, je n’arrivais pas à contenir le chagrin dans mon cœur et les larmes coulèrent sans que je ne puisse les contrôler. Au milieu de mon désespoir, je ne pouvais que crier à Dieu : « Ô Dieu ! En ce moment, je me sens profondément blessée. J’ai sans cesse envie de pleurer. S’il Te plaît, protège-moi, empêche-moi de baisser la tête devant Satan, je ne peux pas le laisser voir mes larmes. Je sais que l’état dans lequel je me trouve est mauvais. Je Te soumets mes demandes et je me plains. Et je sais que tout ce que Tu fais est le meilleur, mais ma stature est trop petite, mon tempérament rebelle est trop important et je suis incapable d’accepter ce fait avec joie, et je ne sais pas non plus ce que je devrais faire pour sortir de cette mauvaise situation. Je voudrais que Tu me guides, et me permettes d’obéir à Tes orchestrations et arrangements, et ne plus jamais me méprendre ou me plaindre de Toi. » Quand je priais, un passage des paroles de Dieu m’est venu en tête : « Toi aussi tu dois boire de cette coupe (c’est ce qu’Il y a après la résurrection), toi aussi tu dois fouler le chemin par lequel Je suis passé, tu dois abandonner ta vie pour Moi » (« Comment Pierre est-il arrivé à connaître Jésus », La Parole apparaît dans la chair). Mes larmes ont immédiatement cessé. La souffrance du Christ était incomparable à celle de tout être créé, et aucun être créé ne pouvait la supporter non plus, pourtant je me sentais lésée et je me plaignais à Dieu de l’injustice après avoir enduré un peu de souffrance. Où étaient la conscience et la raison dans tout cela ? Comment méritais-je d’être appelée être humain ? Après cela, j’ai pensé à ce que Dieu a dit : « La corruption dans la nature humaine doit cependant être résolue à travers les épreuves. Dans tous les aspects où vous échouez, c’est dans ces aspects que vous devez être raffinés, c’est l’arrangement de Dieu. Dieu créé un environnement pour vous, vous forçant à vous y raffiner pour connaître votre propre corruption » (« Comment satisfaire Dieu au milieu des épreuves », Récits des entretiens du Christ). En méditant les paroles de Dieu et en réfléchissant sur moi-même, j’ai compris que ce qui avait été arrangé par Dieu visait ma corruption et mes déficiences — et était exactement ce dont ma vie avait besoin. Parce que j’avais été si profondément aveuglée et empoisonnée par le gouvernement du PCC, mon cœur avait toujours été rempli de confiance et de dépendance à son égard, et même si j’avais vu certains de ses méfaits, cela n’avait pas changé mon point de vue. Ce jour-là, Dieu avait créé cet environnement spécial pour moi, me permettant de faire la différence entre Dieu et Satan, d’être capable de distinguer qui me sauve et qui me corrompt, qui je devrais adorer et qui je devrais maudire, et ce n’est que grâce à cela que j’ai vu la vraie lumière et contemplé le vrai Dieu, et que j’ai appris à connaître la différence entre la lumière et les ténèbres. Si je n’avais pas souffert d’une situation aussi pénible et grave, mes connaissances et mes opinions sur le gouvernement du PCC n’auraient pas changé — de même, dans mon cœur, je n’aurais pas vraiment cessé de le suivre et je ne me serais pas vraiment tournée vers Dieu. Cette souffrance était l’amour de Dieu pour moi, c’était Sa bénédiction spéciale envers moi. Après avoir compris la volonté de Dieu, mon cœur s’est soudain senti clair et lumineux. Mon incompréhension de Dieu a disparu. J’ai senti que ma capacité à endurer la souffrance avait une grande valeur et une profonde signification ce jour-là !

Après avoir essayé tout ce qu’ils pouvaient, les méchants policiers n’avaient rien obtenu de moi. Au final, ils ont déclaré avec conviction : « Les communistes sont faits d’acier, mais ceux qui croient en Dieu Tout-Puissant sont faits de diamant — ils sont à un niveau plus élevé que les communistes à tous les égards. » Après avoir entendu ces paroles, je ne pouvais m’empêcher d’acclamer et de louer Dieu dans mon cœur : Ô Dieu, je Te remercie et Te loue ! Avec Ta toute-puissance et Ta sagesse, Tu as vaincu Satan et triomphé de Tes ennemis. Tu es la plus haute autorité. À Toi soit la gloire ! Ce n’est qu’à ce moment-là que j’ai vu : En quoi le Parti communiste importe-t-il ? Et en quoi tous les régimes politiques du monde importent-ils ? Toutes choses dans le ciel et sur la terre doivent passer sous la domination de Dieu. Elles ne doivent pas avoir le choix, et c’est sans parler du faible et insignifiant Satan le diable qui n’est qu’un contrepoint.


Un jour, les méchants policiers sont venus m’interroger de nouveau. Cette fois, ils semblaient tous un peu étranges. Ils parlaient en me regardant, mais on aurait dit qu’ils ne s’adressaient pas à moi. Ils semblaient discuter de quelque chose. Comme les fois précédentes, cet interrogatoire s’est soldé par un échec. Plus tard, les méchants policiers m’ont ramenée dans ma cellule. En chemin, je les ai soudain entendus dire que je serais probablement libérée le premier du mois suivant. En entendant cela, mon cœur a failli éclater d’excitation : cela veut dire que je sortirai dans trois jours ! Je pourrai enfin quitter cet enfer démoniaque ! Réprimant la joie de mon cœur, j’espérais et attendais avec impatience chaque seconde qui passait. Trois jours semblaient plutôt être trois ans. Enfin, le premier du mois arriva ! Ce jour-là, je fixais sans cesse la porte en espérant que quelqu’un prononce mon nom. La matinée s’est écoulée et il ne s’est rien passé. J’ai mis tous mes espoirs en une libération dans l’après-midi, mais quand le soir est arrivé, rien ne s’était encore passé. À l’heure du repas du soir, je n’avais pas envie de manger. Dans mon cœur, j’avais un sentiment de défaite ; à ce moment-là, c’était comme si mon cœur était tombé du ciel en enfer. « Pourquoi ne mange-t-elle pas ? » demanda le garde aux autres prisonnières. « Elle n’a pas beaucoup mangé depuis qu’elle est revenue de son dernier interrogatoire », répondit l’une des prisonnières. « Touchez son front, est-elle malade ? », affirma le garde. Une prisonnière s’est approchée pour palper mon front. Elle a dit qu’il était très chaud, que j’avais de la fièvre. J’en avais vraiment. La maladie était survenue très soudainement et c’était très grave. À ce moment-là, je me suis écroulée. Pendant deux heures, la fièvre ne cessait de s’empirer. J’ai pleuré ! Tous, y compris le garde, me regardaient pleurer. Ils étaient tous perplexes : ils me considéraient comme quelqu’un qui n’était ni attiré par la carotte ni intimidé par le bâton ; quelqu’un qui n’avait jamais versé une seule larme chaque fois qu’elle avait subi de graves tortures, quelqu’un qui avait été pendu par les menottes pendant six heures sans un gémissement. Pourtant, ce jour-là, sans subir la moindre torture, j’ai pleuré. Ils ne savaient pas d’où venaient mes larmes, ils pensaient simplement que je devais être très malade. En fait, Dieu et moi étions les seuls à en connaître la raison. Tout cela était les conséquences de ma rébellion et de ma désobéissance. Ces larmes coulaient parce que je me sentais désespérée, car mes attentes avaient été déçues et mes espoirs anéantis. C’était des larmes de rébellion et de chagrin. À ce moment-là, je ne voulais plus me résoudre à rendre témoignage à Dieu. Je n’avais même pas le courage d’être de nouveau testée ainsi. Ce soir-là, j’ai pleuré des larmes de misère, parce que j’en avais assez de la vie en prison, je méprisais ces démons — et plus encore, je détestais être dans ce lieu de démons. Je ne voulais pas y passer une seconde de plus. Plus j’y pensais, plus je me sentais découragée et plus je ressentais un grand chagrin, une grande pitié et une profonde solitude. Je me sentais comme un bateau solitaire sur la mer, qui pouvait être englouti par l’eau à n’importe quel moment ; de plus, je sentais que ceux qui m’entouraient étaient si insidieux et horribles qu’ils pouvaient exprimer leur colère contre moi à tout moment. Je ne pouvais pas m’empêcher de crier : « Ô Dieu ! Je Te supplie de me sauver. Je suis sur le point de m’effondrer, je pourrais Te trahir n’importe quand et n’importe où. Je voudrais que Tu T’empares de mon cœur et me permettes de revenir devant Toi une fois de plus, je voudrais que Tu prennes pitié de moi une fois de plus, et me permettes d’accepter Tes orchestrations et arrangements. Bien que je n’arrive pas à comprendre ce que Tu fais maintenant, je sais que tout ce que Tu fais est bon, et je voudrais que Tu me sauves encore une fois et permettes que mon cœur se tourne vers Toi. » Après avoir prié, j’ai cessé d’avoir peur. J’ai commencé à me calmer et à réfléchir sur moi-même, et à ce moment-là, les paroles du jugement et de la révélation de Dieu me sont venues à l’esprit : « Veux-tu la chair, ou la vérité ? Veux-tu le jugement, ou le confort ? Ayant connu par expérience tant part de l’œuvre de Dieu, et ayant vu la sainteté et la justice de Dieu, comment devrais-tu poursuivre ? Comment devrais-tu marcher le long de ce chemin ? Comment mettre en pratique ton amour de Dieu ? Le châtiment et le jugement de Dieu ont-ils produit quelque effet en toi ? Que tu aies ou non une connaissance du châtiment et du jugement de Dieu dépend de ce que tu vis, et de la mesure dans laquelle tu aimes Dieu ! Tes lèvres affirment que tu aimes Dieu, et pourtant ce que tu vis est l’ancien tempérament corrompu ; tu ne crains pas Dieu, et encore moins as-tu une conscience. Est-ce que ces gens aiment Dieu ? Ces personnes sont-elles fidèles à Dieu ? » (« Les expériences de Pierre : sa connaissance du châtiment et du jugement », La Parole apparaît dans la chair). Chaque parole du jugement de Dieu était comme une épée à double tranchant qui me frappait sur le talon d’Achille, m’infligeant une condamnation : Oui, de nombreuses fois j’avais prêté serment solennel devant Dieu, Lui promettant de tout abandonner et d’endurer toutes les épreuves au nom de la vérité. Ce jour-là pourtant, lorsque Dieu a utilisé des faits pour me demander quelque chose, quand Il a eu besoin que je souffre et paie réellement un prix afin de Le satisfaire, je n’avais pas choisi la vérité ou la vie, mais j’avais été rongée aveuglément par l’anxiété, la détresse et l’inquiétude à cause des intérêts et des perspectives de la chair. Je n’avais même pas la moindre foi en Dieu. Comment aurais-je pu satisfaire la volonté de Dieu ainsi ? Dieu voulait que ce que je vivais soit fécond. Il ne voulait pas de serments fleuris et vides. Pourtant, devant Dieu, j’avais la connaissance, mais pas la réalité, et envers Dieu, je n’avais ni loyauté ni amour véritable, encore moins l’obéissance ; je ne vivais que la tromperie, la rébellion et l’opposition. En cela, n’étais-je pas quelqu’un qui trahissait Dieu ? N’étais-je pas quelqu’un qui brisait le cœur de Dieu ? À ce moment-là, j’ai pensé au temps où le Seigneur Jésus avait été arrêté et cloué sur la croix. L’un après l’autre, ceux qui avaient souvent joui de Ses grâces L’ont abandonné. Dans mon cœur, je ne pouvais m’empêcher d’être accablée de remords. Je haïssais ma rébellion, je haïssais mon manque d’humanité, je voulais me lever une fois de plus, utiliser de vraies actions pour faire de mes promesses à Dieu une réalité. Même si j’allais pourrir en prison, je ne blesserais plus jamais le cœur de Dieu. Je ne trahirais plus jamais le prix du sang que Dieu avait payé en moi. J’ai cessé de pleurer et dans mon cœur j’ai prié Dieu en silence : Ô Dieu, merci de m’éclairer et de me guider, de me permettre de comprendre Ta volonté. Je constate que ma stature est si petite, et que je n’ai pas le moindre amour ou la moindre obéissance envers Toi. Ô Dieu, en ce moment je désire me donner entièrement à Toi. Même si je devais passer toute ma vie en prison, je ne ferais jamais de concessions à Satan. Je désire seulement utiliser mes actions réelles pour Te satisfaire.

Après un certain temps, il y a eu d’autres rumeurs selon lesquelles j’allais être libérée. Ils disaient que ce n’était l’affaire que de quelques jours. À cause de la leçon que j’avais apprise la dernière fois, cette fois-ci, j’étais un peu plus rationnelle et sereine. Bien que je me sentais très excitée, je désirais prier Dieu et me mettre en quête de Dieu, pour ne plus jamais avoir mes propres choix. Je demandais seulement à Dieu de me protéger pour que je puisse obéir à toutes Ses orchestrations et tous Ses arrangements. Quelques jours plus tard, les rumeurs s’étaient révélées fausses une nouvelle fois. De plus, j’ai entendu le garde dire que même si je mourais en prison, ils ne me laisseraient pas partir, parce que je ne voulais pas leur dire mon adresse et mon nom, alors je serais emprisonnée pour toujours. C’était vraiment dur d’entendre cela, mais je savais que c’était la douleur que je devais subir. Dieu voulait que je Lui porte ce témoignage, et j’étais prête à obéir à Dieu, et à m’incliner devant la volonté de Dieu, et j’étais confiante que tous les problèmes et toutes les choses sont entre les mains de Dieu. C’était la grâce et l’élévation uniques de Dieu à mon égard. Avant, même si j’avais dit que je pourrirais en prison, c’était juste mes propres aspirations et mes désirs, je n’avais pas cette vision de la réalité. Désormais, j’étais prête à porter ce témoignage à travers ma vie pratique et à permettre à Dieu de trouver le réconfort en moi. Quand j’étais pleine de haine envers Satan, et que j’ai décidé de me battre avec Satan jusqu’à la fin, pour vraiment porter le témoigner sincère de pourrir en prison, j’ai vu la toute-puissance et les miracles de Dieu. Le 6 décembre 2005, la fourgonnette de la prison m’a transportée hors du centre de détention et m’a laissée sur le bord de la route. À partir de ce moment-là, mes deux années de vie en prison ont pris fin.

Après avoir fait l’expérience de cette terrible tribulation, même si ma chair avait enduré quelques épreuves, j’avais gagné cent fois, mille fois plus : j’avais non seulement développé la perspicacité et la différenciation, et j’avais vraiment vu que le gouvernement du PCC est l’incarnation de Satan le diable, une bande de meurtriers qui tuaient les gens en une fraction de seconde, mais j’avais aussi compris l’omnipotence et la sagesse de Dieu, ainsi que Sa justice et Sa sainteté, j’avais fini par apprécier les bonnes intentions de Dieu derrière mon salut, et le soin et la protection qu’Il m’avait accordés, me permettant, pendant la sauvagerie de Satan, de vaincre Satan pas-à-pas, et de rester ferme dans mon témoignage. À partir de ce jour-là, je souhaitais me donner entièrement à Dieu. Je suivrais fidèlement Dieu, afin d’être gagnée par Lui plus tôt.

Auteur : YANG Yi, province du Jiangsu

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Source : Bible en ligne

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